Le blasphème bat de l’aile. C’est plus ce que c’était. Autrefois quand on chopait un hérétique, ça avait de la gueule. Y avait la « question » avec tout un tas de techniques plus raffinées les unes que les autres, un semblant de procès avec tout le tralala et puis l’inévitable condamnation au bucher avec l’odeur de la viande grillée.
Fini tout ça.
Depuis que tout fout le camp chez les grenouilles de bénitier, on en est réduit à chasser l’hérétique dans les pissotières, à ériger le mauvais goût en blasphème, à faire de la pub pour un illustre inconnu qui le serait resté sans nos nouveaux inquisiteurs du bocal.
Le Christ est bien soluble dans l’urine, l’espoir renait.
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